Discours de réception d’André Dacier

Le 29 décembre 1695

André DACIER

Réception de M. André Dacier

 

Discours prononcé le 9 decembre 1695 par Mr. Dacier, lorsqu’il fut reçû à la place de Mr. de Harlay, Archevesque de Paris.

 

Messieurs,

 

Si les plus grands & les plus solides de tous les biens sont ceux qui enrichissent l’esprit, qui tous les jours se renouvellent, & qui ne finissent jamais, quels sentiments ne dois-je pas avoir du bonheur dont je commence à joüir ? Mais comment vous les exprimer par mes paroles ? Comment egaler par les tesmoignages de ma reconnoissance un bienfait qui m’asseure un nom immortel, en m’appellant au partage de vostre gloire ? N’esperez pas, Messieurs, que je justifie icy vostre choix par un discours qui responde à la grandeur de vostre present, à la reputation de vostre Compagnie, à la majesté de ce Lieu, & à l’attente de ce grand nombre d’Hommes choisis, que vous attirez par vostre eloquence, & qui dans ces jours solennels, qui ont tousjours esté poru vous des jours de triomphe, viennent vous rendre en public, par leur admiration, les hommages qu’ils rendent en particulier à vos escrits. J’aurois mesme pris aujourd’huy le parti de me taire si contre l’ancienne maxime qui nous apprend que les Dieux enseignent le silence aux hommes, vous ne m’ordonniez de parler. Je vous obéis donc, Messieurs, non pas dans la vaine confiance de pouvoir egaler ceux qui ont eu l’honneur de parler icy avant moy, mais seulement pour vous faire connoistre que l’amour propre, tout armé qu’il est de vos suffrages, qui le rendent si dangereux, ne m’a pas seduit, & que les grands Hommes qui ont composé vostre illustre Corps depuis sa naissance, & les nobles travaux que vous avez entrepris, ne me laissent pas oublier un seul moment que je ne meritois pas la grace que vous me faites.

 

Contre l’ordre des choses humaines, dont les plus grandes n’ont d’ordinaire que de foibles commencements, cet illustre Corps parut si considerable dés son berceau, qu’il attira les yeux du grand Armand de Richelieu, ce Ministre, qui faisoit mouvoir avec tant de force & d’adresse tous les ressorts de l’Estat, & qui par sa vigilante activité, & par sa prevoyance secondoit si heureusement un Maistre, qu’il humilioit l’orgueil des Couronnes trop superbes, estouffoit la Rebellion & par des coups aussi glorieux qu’utiles preparoit les merveilles, dont la Providence avoit reservé l’accomplissement à ce Regne ; ce Ministre, dis-je, fut ravi que sa Fortune l’eust prevenu en luy presentant un objet si digne de son attention, & si necessaire à ses grandes veües. Persuadé qu’inutilement il auroit jetté les fondements d’une Puissance superieure à toutes les autres, s’il ne luy asseuroit par les Lettres, seules capables d’eterniser la grandeurs des Empires, une gloire qui ne finit jamais, il embrassa avec ardeur la protection de cette Académie naissante, afin que comme la France avoit herité de la valeur des Grecs & des Romains, elle succedast aussi à leur eloquence, & qu’elle trouvast dans son sein des Hommes capables de publier dignement ses grands exploits. L’application qu’il eut à calmer les orages qu’excita ce nouvel establissement, l’attention qu’il apporta à perfectionner ses Statuts & ses Regles, & le soin qu’il prit de vous procurer des tesmoignages honorables de la bienveillance de LOUIS LE JUSTE, sont pour vous des titres bien glorieux. mais il fit davantage, il voulut animer tous vos desseins. Cette ame remplie des idées immortelles qui ont produit ce grand ouvrage de Politique, où tous les Estats pourroient puiser les regles d’un heureux Gouvernement, & qui serviroit encore à nous conduire, si Dieu n’avoit mis sur nos testes un Genie superieur, qui dans l’art de regner ne peut avoir de Maistre que luy mesme ; cette Ame, incapable de s’occuper que de choses proportionnées à sa Grandeur, devient l’Ame de vostre Compagnie, & cet esprit, qui, comme une Divinité, changeoit à son gré la face de l’Europe, travaille de concert avec vous à changer nostre Langue, & à la tirer du nombre de Langues barbares, en la despouillant de tout ce qu’elle avoit de bas & de rude, & en luy donnant de l’harmonie, de la force, de l’elegance & de la majesté.

 

La mort de ce grand Maistre auroit dissipé ou esbranlé un Corps establi sur des fondements moins solides, mais elle ne causa dans le vostre aucun changement. Vous trouvastes parmi vous un Confrere capable de remplir ce vuide ; un illustre Chancelier, plus grand encore par ses vertus, par sa capacité & par son eloquence, que par ses emplois, & dont l’esprit semble revivre aujourd’huy dans celuy qui remplit si heureusement sa place, fut digne de succeder à ce premier Ange tutelaire de votre Compagnie, & ce qui est infiniment plus glorieux, de preparer les voyes au grand Prince, qui après luy a daigné vous honorer de la Protection auguste, & qui vous reçoit dans son Palais. Icy s’accomplit veritablement cette idée de l’ancienne Rome qui consacra ses Muses dans le Temple d’Hercule leur Protecteur. Quelle gloire pour vous, Messieurs ! Mais quelle gloire pour votre Fondateur ! & si dans la jouissance de la souveraine felicité, il estoit sensible à ce qui se passe sur la terre, quelle joye n’avoit-il pas de voir que le plus sage des Rois a adopté son ouvrage ; que la Majesté de ce Prince, comme une flamme vive & pure, a consumé ce qu’il luy avoit laissé de mortel, que tous les traits de son origine sont effacez par des traits plus esclatants & plus augustes, & s’il m’est permis d’emprunter icy l’expressin d’un Poëte[1], qu’il me conserve plus que les caracteres de Jupiter.

 

A considerer les hommes qui furent d’abord choisis pour composer cette Compagnie, on eust dit qu’il n’estoit pas possible de les remplacer après leur mort. Cependant on a veu des Genies sublimes prendre la place des premiers, & les derniers enrichis des lumieres de leurs Predecesseurs & de leurs Maistres, sont aujourd’huy plus capables de renouveller par leurs escrits dans tous les siecles les triomphes de LOUIS LE GRAND, & d’atteindre par leur art à la grandeur des actions dont ils sont les depositaires. Il n’y a jamais eu de Compagnie où l’on ait veu tant d’hommes esclairez se succeder avec des talens differents, mais tousjours sans aucune interruption de lumiere. On pourroit comparer cette suite continuelle de grands hommes à cette course celebre[2] où celuy qui quittoit la lice donnoit son flambeau à son successeur.

 

Aujourd’huy, Messieurs, pour la premiere fois vous interrompez cette succession si heureusement continuée. La grandeur de la perte que vous avez faite vous a sans doute ravi l’esperance de la reparer. Aussi, Messieurs, quel Confrere avez-vous perdu ! un homme dont le nom donne depuis tant de siecles, & particulierement aujourd’huy l’idée de tant de vertus. Un homme qui appuyé d’une grande naissance, & precedé par les services signalez que ses Ayeux ont rendus à nos Rois dans les plus grands emplois civils & militaires, n’a pourtant deu toute sa grandeur qu’à luy. Son merite & ses travaux ont esté, pour ainsi dire, les seuls parents qui l’on elevé aux premieres dignitez de l’Estat & de l’Eglise, & qui l’ont placé sur le Siege le plus important ce de Royaume, & auquel le plus grand des Rois est sousmis. Ils l’ont seul appellé à la pourpre sacrée, dont la mort l’a empesché de se voir revestu, & dont l’âge de 8 ans il avoit esté jugé digne par un grand Ministre.

 

Sa politesse n’estoit pas une superficie sans profondeur, mais le dehors esclatant de plusieurs qualitez interieures egalement solides, veritables sources de la moderation, de l’affabilité, de l’humanité, des Graces, qui pour le rapprocher de ses inferieurs cachoient ou temperoient sa superiorité, & qui faisoient que ceux qui l’approchoient estoient tousjours contents de luy & d’eux-mesmes. Sa douceur estoit accompagnée de toute la sage fermeté que donne une raison saine qui ne veut que maintenir l’ordre, & que conserver sa dignité

 

Les différents talents de la parole n’ont jamais paru avec plus d’esclat que dans ses Discours publics, & dans ses Conferences particulieres. Dans celles-cy il plaisoit par sa solidité & par la noble simplicité avec laquelle il expliquoit les plus grandes difficultez de la Theologie, & sans opiniastreté, sans entestement, sans envie, faisoit servir les lumieres des autres, comme les siennes, à l’esclaircissement de la verité.

 

Dans ses Discours publics il egaloit tousjours la grandeur de son sujet avec une facilité si merveilleuse, qu’on ne pouvoit distinguer ses actions faites sur le champ, d’avec celles que la reflexion avoit travaillées, & qu’on trouvoit dans les unes comme dans les autres, la grace & la force, l’abondance & l’arrangement.

 

Cette Eloquence soudaine ou preparée, tousjours suivie de la persuasion, n’estoit pas seulement l’effet d’un heureux naturel : mais aussi le fruit d’une longue estude qui faisoit que sa science, pour me servir des paroles de l’Ecriture[3], ressembloit à un desbordement ; que l’on regardoit ses conseils comme une source vive, & que sa bouche estoit recherchée dans les Assemblées. Fortifié par des qualitez si solides, avec quel succés n’a-t-il pas presidé à neuf Assemblées du Clergé, & avec quel force n’a-t-il pas soustenu les interests de l’Eglise, ceux du Roy & ceux de l’Estat ? interests qui ne sont jamais differents sous un bon Prince.

 

Les Evesques sont appellez des Anges de paix. Jamais Evesque n’a mieux rempli ce caractere. C’est peu de dire qu’il a maintenu la Paix, il l’a restablie. A son avenement, combien d’Eglises divisées ! Ces heureux champs de la Paix estoient desolez par des guerres, & par des dissentions qui estouffoient la semence divine. Ce Prelat paroist, les guerres cessent ; la douceur, la grace, & la persuasion rarement l’esprit de Paix & de Justice, & restablissent l’ordre, la dependance & la sousmission.

 

Quel service ne vient-il pas de rendre à l’Eglise, en descouvrant les illusions, & le poison funeste d’une doctrine de tenebres qui sappe le fondement que la Verité mesme a poséez, & qui bannissent la crainte, unique thresor du faulx, jette les hommes dans un criminel abandon, & dans une securité mortelle.

 

L’Eloquence de ce grand Homme, & les rares qualitez de son esprit ont esté glorieusement recompensées par vostre Assemblée, qui seule peut juger souverainement du genie des hommes, & leur deferer les honneurs capables de remplir toute leur ambition. Mais j’ose vous dire, Messieurs, qu’il a encore plus merité de vous. Par quels soins, par quels monuments de vostre reconnoissance eterniserez-vous ce qu’il a fait pour cette Compagnie, en obtenant pour elle l’auguste protection dont elle joüit, & qui a esté suivie de la glorieuse distinction qui l’egale en quelque manière aux premieres Compagnies de ce Royaume, à ces Compagnies auxquelles le Roy confie sa Justice, & une partie de son authorité ? Les Muses ne peuvent plus estre regardées comme inutiles ou mesprisables, LOUIS LE GRAND les traite en souveraines, il leur a rendu toute leur Majesté, reconnoissant que leur origine n’est pas moins divine que celle des Loix, & que celle des Rois mesmes.

 

Quand le juste desir de donner un plus digne Successeur à un Confrere si illustre, & que vous devez regarder comme la principale source de votre Grandeur, n’auroit pas deu vous obliger à me fermer l’entrée de cet auguste Lieu, les grands travaux que vous avez entrepris, & qui ne demandent pas des Ouvriers moins grands que vous, devoient m’en exclure.

 

Vous vous estes proposé, Messieurs, de fixer nostre Langue dans le point de perfection où vous l’avez mise ; d’enseigner ce qui fait la grandeur, la force, la beauté & la grace de l’elocution ; de descouvrir les merveilleux secrets de la Poësie, & de former l’Eloquence, cette Reine des esprits, à qui Rome & Athenes n’ont peu donner toute la majesté qu’elle demande.

 

Ce dessein, quelque grand qu’il soit, est devenu encore plus grand par la fin que vous vous estes proposée d’employer toutes vos richesses à immortaliser la gloire de vostre Protecteur. C’est, Messieurs, consacrer l’eloquence à son veritable usage, c’est la rendre digne de son origine, elle est Fille de la Verité.

 

Jamais on ne luy a donné d’objet plus digne d’elle qu’un Roy qui est persuadé que les hommes ne sont grands qu’o mesure qu’ils sont justes ; qui regarde la sousmission qu’il a pour Dieu, comme la source & la borne de l’authorité qu’il a sur les hommes, & qui dans une puissance surpreme est tousjours lié par les Loix & par la Sagesse, dont les liens luy deviennent, comme parle un Sage, une protection de force & une baze de vertu. Quel spectacle plus admirable, & plus digne de vos eloges, qu’un Homme dont Dieu a rempli l’ame de splendeurs, pour me servir de l’expression d’un grand Prophete[4], & qui estant le plus grand des Rois par sa naissance, par la dignité de sa Couronne, par ses Victoires & par l’estendue de ses Estats, est encore plus grand par les exemples qu’il donne. C’est luy qui remplissant tout le devoir d’un veritable Roy, qui est proprement le Ministre de Dieu pour rendre heureux ses Peuples, a brisé les chaisnes d’une erreur hereditaire qui lioient une grande partie de ses Sujets, & a fait tomber une rosée de lumiere sur ceux qui estoient couchez dans les tenebres.

 

Cent peuples irritez de ses vertus si esclatantes, é conjurez pour le plus horrible des attentats, fondent sur ce Royaume avec un bruit effroyable de tourbillon, de tempeste & de feu.

 

LOUIS LE GRAND soustenu par le bras invisible qui a tousjours esté son bouclier & son azyle, s’oppose seul à cette foule d’ennemis, à mesure que cette hydre croist, la force & le courage de ce Prince se multiplient. C’auroit esté un triomphe tres-glorieux de resister à tant de Puissances unies, mais sa pieté obtient du Dieu des armées des Victoires pleines de merveilles qu’il n’attendoit pas de son bras.

 

La huitième année de cette guerre, qui devoit embraser la France, trouve par tout des trophées de batailles gagnées. Nos ennemis qui en prenant les armes partageoient desja ce Royaume, nous trouvent maistres de plusieurs de leurs Provinces, & d’une infinité de leurs Places que nous avons de tous costez à leur opposer. Voilà ce que peut la sagesse fecondée par le courage, par la patience & par la magnanimité. Voilà ce que peut un Prince que rien n’abbat, qu’aucune tempeste n’estonne, qui est le Genie de ses Conseils & de ses Armées, dont la vie est une suite continuelle de travaux, & qui sçait adoucir par sa prudence les loix de la necessité la plus imperieuse, ces loix severes que la guerre fait.

 

Ce que la fortune vient d’entreprendre contre ce Prince, ce n’est que pour ne pas luy opposer tousjours des armées vaincues, & que pour faire esclater davantage ses nombreuses prosperitez, par le meslange de quelque adversité, comme les Peintres relevent les lumieres de leurs tableaux par les ombres. C’est ainsi qu’elle a servi le premier des Cesars, & les plus grands Capitaines qui ont rempli la terre du bruit de leur Nom. Plus la Ligue s’efforce de ranimer son courage pour avoir repris une seule de ses places après sept années de mauvais succés, plus elle nous fait avoir la fierté & l’asseurance que doivent nous donner tous nos avantages.

 

Quelles esperances ne devons-nous pas concevoir d’une guerre signalée par tant de miracles ? d’une guerre sanctifiée, qui a esté entreprise pour dissiper une Ligue injuste, pour proteger un Roy precipité du Throne, & pour asseurer le triomphe de la Religion.

 

Le Roy veritablement touché des miseres de l’Europe, ausquelles il ne contribuë que malgré luy, & qu’en s’opposant à l’iniquité, pour luy redonner la paix qu’il luy a desja si souvent donnée, offre depuis long-temps à nos ennemis des conditions justes ; mais par une confiance aveugle ils s’opiniastrent à les refuser. Cette fureur durera jusqu’à ce que Dieu, content des travaux & de la fidelité du Roy, qui ne sert que luy, pendant que tant de Princes & de Rois Catholiques servent un homme, & un homme qui opprime leur Religion ; cette fureur, dis-je, durera jusqu’à ce que Dieu pose les instruments de vengeance dont les crimes de la Terre ont armé son bras, qu’il guerisse les Nations, & que versant son esprit sur leurs Princes, il dissipe leur aveuglemen. Alors, selon la prediction d’un grand Prophete[5], prediction d’une verité immuable, & qui embrasse tous les temps, la Justice succedera à l’Iniquité ; la Paix sera l’ouvrage de la Justice, & le culte de la Justice sera le silence & la seureté. Alors heureux d’avoir peu donner au Roy des marques de nostre amour & de nostre reconnoissance, après en avoir tant receu de ses soins & de ses bontez ; heureux d’avoir tesmoigné, par un zele tousjours ardent, que nous faisons consister notre veritable gloire à nous rendre dignes Sujets d’un si digne Roy, nous joüirons tranquillement de sa sagesse, & après avoir veu de nos yeux tant de choses qui sont la grandeur de la France, & qui attirent nostre admiration, nous en verrons encore qui seront nostre felicité, & qui attireront nos benedictions & nos loüanges.

 

Voilà, Messieurs, le riche sujet de vos veilles, & voilà ce qui peut encore augmenter vostre esclat, car la vive lumiere des grandes actions rejaillit sur ceux qui les escrivent. En conservant à la posterité l’Histoire de ce Regne, vous deviendrez dans tous les âges, les bienfaiteurs de tous les peuples & de tous les Rois. Vous laisserez aux uns des leçons eternelles d’amour, de fidelité, de zele, & aux autres des exemples immortels de bonté, de justice, de graneur d’ame & de generosité. Mes ouvrages, trop inferieurs à ceux que vous avez donnez dans le mesme genre, ne vous ont pas promis que je partagerois vos travaux, vous n’avez compté sans doute que sur mon zele ; comme il est sans bornes pour la gloire du Roy, il ne peut estre que tres-grand pour vostre Compagnie, qui luy est particulierement devoüée. Ma reconnoissance n’est pas plus limitée ; elle durera, Messieurs, autant que ma vie, & si j’avois vos talents, je la rendrois aussi immortelle que vostre bienfait.

 

[1] Tantumque Jovis vestigia servat. Ovide dans le IX Liv. des Metamorph.

[2] C’estoit une course que l’on faisoit à Athenes trois fois l’année, & qu’on appelloit la course des flambeaux, parce qu’on couroit avec un flambeau allumé. Plat. Aristoph.

[3] Eccles. M. V, 16. 19

[4] Isaïe.

[5] Isaïe.