Dire, ne pas dire

Avant pour Avent

Le 2 juin 2016

Extensions de sens abusives

Tout un chacun rêve d’une langue où les rapports entre le sens des mots seraient transparents, et il arrive fréquemment que si le lien entre la forme et le sens d’un mot n’est pas assez évident, on remplace celui-ci par un autre, homonyme voire paronyme dont la graphie nous semble plus en adéquation avec le sens. On peut le voir avec le couple avent et avant. Le premier est un nom qui appartient à une langue littéraire un peu précieuse et, aussi et surtout, à la langue liturgique. Il est tiré du latin adventus, un dérivé de venire, « venir, arriver », et signifie « venue, arrivée, avènement ». Il désigne essentiellement la période qui précède Noël et l’arrivée du Christ. Mais comme cette époque est située avant Noël, beaucoup pensent qu’avent doit s’écrire avant. C’est une erreur pleine de bon sens, mais cela n’en reste pas moins une erreur.

on écrit

on n’écrit pas

Les quatre dimanches de l’Avent

Le temps de l’Avent

Les quatre dimanches de l’avant

Le temps de l’avant